"Un horizon qui s’ouvre sans limite sur un parvis de lumière diffuse, acérée, brumeuse, précise. Peinture faussement hyperréaliste auxquelles je rajouterai les préfixes Sur et Supra pour l’enrichir de multiples percepts.
Hadrien de Corneillan n’illustre pas un monde en souffrance, mais il décode des no man’s land en devenir. Il écrit sa perception des “choses” en utilisant une palette de couleurs, du gris/noir profond au blanc cotonneux. C’est un monde à deux visages, celui du vide en devenir est forcément présent, mais il recèle aussi une dualité de lecture par la persistance insidieuse de notre passé, de notre histoire, comme pour une mise à nue de notre mémoire.
Les diptyques créent des actes narratifs où si nous sommes attentifs, nous pouvons déchiffrer des souvenirs au plus profond de notre temporel collectif. Ces césures d’images nous offrent des territoires miroirs où le début et la fin s’entremêlent, mais il arrive parfois qu’il nous propose des pistes avec des bribes de poésie qui claquent comme des bannières d’une couleur vive pour nous réveiller d’une lecture à venir.
Ce travail provoque une esthétique du vide, qui nous oblige à prendre en compte des connivences avec l’artiste, à nous de les répertorier : accumulation, soustraction, bruit, silence, infini et autres... sont le début d’un dialogue à distance avec celui-ci.
La lumière qui domine ses toiles dans les gris/blanc, se diffuse sur la totalité de l’espace pictural, elle s’applique à nous révéler le moindre détail de ses “figures” comme pour archiver une image au-delà d’une improbable photographie. Nous sommes quelques fois tellement captivé par la précision chirurgicale de ce monde des possibles, que l’on se retrouve sans effort de l’autre côté de l’horizon de ses peintures."
10 Août 2019 Raoul Hebreard
Hadrien de Corneillan n’illustre pas un monde en souffrance, mais il décode des no man’s land en devenir. Il écrit sa perception des “choses” en utilisant une palette de couleurs, du gris/noir profond au blanc cotonneux. C’est un monde à deux visages, celui du vide en devenir est forcément présent, mais il recèle aussi une dualité de lecture par la persistance insidieuse de notre passé, de notre histoire, comme pour une mise à nue de notre mémoire.
Les diptyques créent des actes narratifs où si nous sommes attentifs, nous pouvons déchiffrer des souvenirs au plus profond de notre temporel collectif. Ces césures d’images nous offrent des territoires miroirs où le début et la fin s’entremêlent, mais il arrive parfois qu’il nous propose des pistes avec des bribes de poésie qui claquent comme des bannières d’une couleur vive pour nous réveiller d’une lecture à venir.
Ce travail provoque une esthétique du vide, qui nous oblige à prendre en compte des connivences avec l’artiste, à nous de les répertorier : accumulation, soustraction, bruit, silence, infini et autres... sont le début d’un dialogue à distance avec celui-ci.
La lumière qui domine ses toiles dans les gris/blanc, se diffuse sur la totalité de l’espace pictural, elle s’applique à nous révéler le moindre détail de ses “figures” comme pour archiver une image au-delà d’une improbable photographie. Nous sommes quelques fois tellement captivé par la précision chirurgicale de ce monde des possibles, que l’on se retrouve sans effort de l’autre côté de l’horizon de ses peintures."
10 Août 2019 Raoul Hebreard